Se concentrer sur ce qui ne va pas
Se concentrer sur ce qui ne va pas
Se concentrer sur ce qui ne va pas chez un individu est ce que nous appelons une #concentration sur les faiblesses.
Dans le contexte du travail et de la performance, se concentrer sur les faiblesses signifie que nous nous préoccupons principalement du comportement qui entraîne des performances sous-optimales. ou de faibles performances.
Par exemple, lors d’une évaluation des performances, l’employeur se concentre uniquement sur les raisons pour lesquelles un employé n’atteint pas ses objectifs de vente ou pourquoi il n’est pas capable de bien communiquer avec les clients.
Dans un contexte clinique, cela signifie que
l’accent est mis sur les modèles comportementaux ou #cognitifs
qui provoquent de la souffrance et réduisent le bien-être.
Prenons l’exemple d’un psychologue qui se concentre uniquement sur les problèmes rencontrés par un client. De ce point de vue, le psychologue peut découvrir que le client pense négativement au passé et que ces pensées entraînent des conséquences négatives dans la gestion du présent.
L’idée derrière la focalisation sur la faiblesse peut sembler intuitive : en corrigeant la faiblesse, nous visons à augmenter le bien-être. Cependant, cette vision est loin d’être complète et inclut des idées fausses fondamentales sur le bien-être.
Une des idées fausses essentielles basées sur le modèle de la maladie est la conviction que réparer ce qui est faux établira automatiquement le bien-être. Cependant, aussi contre-intuitif soit-il cela peut paraître, le bonheur et le malheur ne sont pas sur le même continuum. L’affect positif n’est pas l’opposé de l’affect négatif.
Se débarrasser de la colère, de la peur et de la dépression ne mènera pas automatiquement à la paix, à l’amour ou à la joie. De la même manière, les stratégies visant à réduire la peur, la colère ou la dépression ne sont pas identiques à des stratégies pour maximiser la paix, la joie ou le bon sens. En effet, de nombreux chercheurs ont soutenu que la santé n’est pas simplement l’absence de maladie ou de quelque chose de négatif, mais c’est plutôt la présence de quelque chose de positif.
Un nombre croissant de recherches montrent que l’absence de la maladie mentale n’implique pas la présence de santé mentale ; et l’absence de la santé mentale n’implique pas la présence d’une maladie mentale (Keyes, 2005; Keyes et coll., 2008 ; Lamers et al., 2011). Keyes (2005) a constaté que même si un score plus élevé sur le bien-être subjectif est en corrélation avec moins de plaintes psychologiques et vice versa, cette relation est loin d’être parfaite. Autrement dit, il y a des gens qui souffrent d’un trouble, mais bénéficient néanmoins d’un niveau de bien-être subjectif relativement élevé, et il y a des gens qui déclarent de faibles niveaux de bien-être subjectif mais présentent peu de symptômes psychopathologiques. À suivre…